Les compléments alimentaires : même après la grossesse ?
À base de composants et de critères de fabrication rigoureusement règlementés par la loi, les compléments alimentaires ont pour but premier l’amélioration et l’optimisation du bien-être en palliant certaines carences nutritionnelles. Très utiles pour certaines personnes sensibles, dont les femmes enceintes, ils contribuent au bon développement des bébés. Leur prise peut aussi être effectué après l’accouchement pour remédier à des états de fatigue persistante, limiter la chute de cheveux post-partum ou tout simplement pour retrouver une ligne de jeune fille.
À propos des compléments alimentaires
Selon la définition légale admise en France et dans toute l’Europe, les compléments alimentaires sont des aliments dont l’objectif est de compléter un régime alimentaire normal.
Concentrés de nutriments et d’autres substances utiles à l’organisme humain, ils ont des effets nutritionnels et physiologiques ce qui les différencie des médicaments qui ont un effet thérapeutiques. Autrement dit, ils favorisent le bien-être en répondant à des besoins spécifiques et aident l’organisme à réguler ses fonctions tel que le sommeil, la digestion, le tonus, la minceur… mais ne guérissent aucunement les maladies.
Comme toute denrée alimentaire, ils sont régis par le code de la consommation et font l’objet de contrôle régulier de la DGCCRF (Direction de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes).
Majoritairement composés à base de plantes, ces produits peuvent comprendre des aliments classiques ou leurs extraits, des nutriments c’est-à-dire des minéraux et des vitamines, des végétaux et d’autres produits dont les actifs favorisent le fonctionnement physiologique et nutritionnel de l’organisme.
Une liste contenant toutes les substances autorisées pour leur composition a été préétablie par le législateur et il est à noter que les plantes à usage strictement médicamenteux n’en font pas partie.
Les compléments alimentaires : pour qui pourquoi et comment les prendre?
D’une manière générale, une alimentation saine, variée et équilibrée suffit à apporter tous les nutriments nécessaires et utiles à l’organisme humain et à son fonctionnement. D’ailleurs, selon les autorités compétentes et responsables, les Français ne sont pas sujets à des déficits ou des carences.
Cependant, suivant le rythme de vie de chacun et sous certaines contraintes qui peuvent être sociales, professionnelles ou financières, il arrive que l’objectif qualitatif et quantitatif en terme d’apports nutritionnels ne soit pas atteint. D’autre part, il existe une tranche de la population particulièrement exposée aux déficits à savoir les seniors, les personnes grippées, les jeunes filles anorexiques, les femmes enceintes, les gros fumeurs…
Face à ses situations, le recours aux compléments alimentaires est alors recommandé afin de compenser les risques momentanés ou permanents de déficience et garantir un bien-être optimal.
En libre commercialisation sans ordonnance, les compléments alimentaires se retrouvent sous forme de dose c’est-à-dire sous forme de gélules, de comprimés, d’ampoules, de pastilles ou de sachets.
Toutefois, il est conseillé d’éviter les comprimés enrobés colorés ainsi que les produits de synthèse et ceux qui contiennent des arômes, des colorants, des édulcorants et des conservateurs chimiques.
Par ailleurs, il est important de bien respecter la posologie, car si des bienfaits sont attribués aux compléments alimentaires, des effets nocifs ont aussi été signalés notamment en cas de cumul, de contre-indications et de surdosage.
Avant d’entamer la prise de ce genre de produit, l’idéal est toujours de demander conseil à un médecin ou à un pharmacien.
Les compléments alimentaires : pendant et après la grossesse.
Comme il a été dit précédemment, les femmes enceintes font parties des sujets dont la prise de compléments alimentaires peut être préconisée. Les sondages indiquent même que près de trois quarts des femmes en consomment pendant leur dernier trimestre de grossesse.
Ceci s’explique par le fait que les besoins nutritionnels d’une femme enceinte augmentent significativement afin de pouvoir couvrir ses propres besoins, mais aussi les besoins spécifiques du bébé pour sa bonne formation.
Le CGNOF (Collège des Gynécologues-Obstétriciens Français) et la HAS (Autorité de Santé) préconisent la supplémentation systématique de vitamine B9 (acide folique) et de vitamine D au cours de la grossesse. Mais selon l’état physique de chaque femme, il se peut qu’un apport supplémentaire en iode, en calcium, en magnésium ou en fer soit requis.
Sur deux à trois semaines près l’accouchement, il est assez fréquent et normal que les nouvelles mamans ressentent des coups de fatigue, le fameux baby blues, et perdent une quantité plus importante de cheveux qu’avant la naissance.
Toutefois, si après cette période et avec une bonne alimentation et des heures suffisantes de sommeil, ces symptômes persistent, il est possible de faire appel aux compléments alimentaires. Pour retrouver le tonus et surmonter le stress, le ginseng, le fer et le magnésium sont à privilégier.
Dans le cas du fer, seule une prise de sang peut définir précisément s’il y a une carence ou pas. Dans tous les cas, si besoin est, le médecin pourra prescrire les compléments alimentaires adaptés lors de la consultation postnatale qui se fait 6 à 8 semaines après la naissance du bébé.
Après quelques mois, les mamans peu férues de sport ou de régime amincissant pourront aussi s’aider de compléments alimentaires spécifiques pour retrouver leur ligne, toujours après avis médical.