Vous cherchez le sport qui épanouira vos enfants, dès l’âge de 4 ans ?
Inscrivez-le dans l’un des 5 200 clubs affiliés à France Judo sur le territoire national. En 2022-2023, 64% des 520 000 licenciés avaient moins de 12 ans, faisant du judo le troisième sport le plus pratiqué par cette tranche d’âge.
Le Judo offre un cadre idéal pour s’affirmer, comme l’a vécu Luka Mkheidze, médaillé de bronze aux Jeux olympiques de Tokyo. « Sur le plan du comportement, le judo m’a beaucoup aidé et j’ai pu prendre confiance en moi, se souvient-il. C’est aussi l’opportunité de se faire plein de copains ». Et de copines : les licenciées représentent un tiers de la population dans les dojos.
Le judoka débutant participe à des exercices ludiques qui permettent de développer les habiletés motrices de base, et des facultés plus fines comme la proprioception et l’équilibre. L’enfant est encadré par des professeurs diplômés d’Etat, qui s’assurent de la sécurité des entraînements et accompagnent les jeunes sur les plans technique et humain. L’objectif ? S’exprimer sans appréhension. « C’est le sport qui m’a permis de canaliser toute mon énergie, affirme Amandine Buchard, vice-championne olympique à Tokyo et médaillée mondiale à quatre reprises. La discipline est vectrice de belles valeurs donc les parents peuvent inscrire leurs enfants au judo les yeux fermés ».
Tous les enfants y trouvent leur place. Le vôtre est agité ? Il apprendra à se contrôler. Il est plutôt timide ? Ce sport développera sa confiance dans une atmosphère sereine : au judo, on n’évolue pas l’un contre l’autre, mais l’un avec l’autre. « La valeur de l’amitié, le courage, le respect… le judo m’a apporté énormément », énumère Madeleine Malonga, championne du monde en 2019. Mais aussi ce principe utile pour toute la vie : « On se relève toujours après une chute ». Au figuré comme au propre. « L’apprentissage de la chute est capital car dès qu’un enfant sait qu’il peut tomber sans se faire mal, il constate une vraie prise de confiance en lui, appuie Stéphane NGuyen Boussuge, pédiatre et médecin du sport à l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (Insep), un enfant qui se sent bien dans son corps sera plus épanoui sur le plan de sa personnalité et dans son rapport avec les autres. »
Pour Ahcène Goudjil, professeur au Judo Club de Montmorency Val d’Oise, « le judo permet de vaincre ses peurs ». Et d’apprendre le code moral, qui est l’un des fondements de cet art martial, « la voie de la sagesse » en japonais. Une voix qu’ont emprunté l’astronaute Thomas Pesquet ou le chef cuisinier Thierry Marx, deux pratiquants toujours assidus.
Découvrir le judo cette saison, c’est aussi prendre part à l’aventure des Jeux olympiques 2024 à Paris. L’été prochain, les équipes de France, portées par les champions Teddy Riner et Clarisse Agbegnenou, seront en première ligne dans la quête des médailles olympiques. Venus au judo dès leur plus jeune âge, ils sont les exemples éclatants des bienfaits physiques et humains d’une discipline dont ils portent hauts les couleurs.