Le projet de réforme du bac entre dans sa phase de négociations avec les syndicats avant sa validation

Les négociations commencent avec les syndicats d’enseignants sur le projet de réforme du baccalauréat rendu public, hier, dans un rapport dirigé par Pierre Mathiot – ancien directeur de l’Institut d’études politiques de Lille, pour le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer. Quinze jours de concertations entre le ministère et les syndicats d’enseignants devraient aboutir à une réforme actée de l’organisation du lycée et de l’examen du baccalauréat pour 2021. Quinze jours donc d’ultimes ajustements ou confirmations des conditions de passage du fameux diplôme, sésame de l’accès aux études supérieures.

Qu’est-ce qui pourrait changer ?

Les célèbres filières L, ES et S instaurées en 1995 devraient être supprimées pour laisser place à un tronc commun de classes de Première et de Terminale dans lequel les élèves choisiraient deux matières principales.

Le rapport préconise en tout six épreuves du baccalauréat à répartir sur deux années. Le projet de réforme envisage de faire passer en fin de Terminale, seulement quatre épreuves dont deux premières matières en avril. L’historique épreuve de philosophie resterait parmi les deux dernières matières à passer en juin. Celles de Français oral et écrit seraient maintenues en fin de la classe de Première.

Suppression des deux épreuves orales du rattrapage contre la révision de l’ensemble du livret scolaire par les examinateurs.

L’autre grand changement pourrait concerner la mise en place d’un « grand oral » de 30 minutes sur les épreuves du mois de juin pour les élèves de Terminale qui pourrait représenter 30 % des points nécessaires à l’obtention du diplôme.

Si toutes ces conditions sont validées à l’issu des négociations, les changements seront palpables dès la prochaine rentrée scolaire 2018 -2019 pour les élèves qui entreront en classe de Seconde. A suivre…