Huit Français sur dix préfèrent les campagnes en ce début de 21è siècle
Un sondage inédit de l’institut Ifop intitulé « Territoires ruraux : perceptions et réalités de vie » remis ce mardi 9 octobre 2018 à la demande de l’association nationale Familles rurales qui agit en faveur des familles vivant en milieu rural et périurbain, révèle que huit personnes sur dix pensent que la vie à la campagne est idéale « qu’ils y travaillent ou non. » Parmi les jeunes de moins de 25 ans, 60% se disent attirés par la campagne. Seuls 5% des ruraux déclarent vouloir quitter le monde rural.
L’INSEE définit les communes rurales, par opposition aux territoires urbains, comme « des communes ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu qui compte au moins 2 000 habitants. » Aujourd’hui, les ruralités représentent 27,4 millions d’habitants soit presque 43 % de la population.
Ce sondage est le fruit des regards croisés de deux enquêtes simultanées, l’une réalisée auprès d’un échantillon 1000 personnes de plus de 18 ans représentatif du grand public, l’autre auprès de 1500 ruraux de plus de 18 ans.
Les investigations mettent en évidence un décalage de perceptions avec une opinion qui, pour 60% des urbains associe d’abord la ruralité à des difficultés sociales, au chômage, à la pauvreté, et à la disparition des services de proximité. Les ruraux, quant à eux, se disent à 93% satisfaits associant spontanément le monde rural à une qualité de vie remarquable, au calme et à la nature. Un fort attachement à leur territoire s’est d’ailleurs manifesté pour 95% d’entre eux. Même si 51% d’entre aux se sentent abandonnés par l’Etat plus que les banlieues. La désertification médicale, l’accès à internet et le manque d’aides à l’installation des entreprises restent des problèmes largement évoqués. En parlant de vie professionnelle, « 60% des Français déclarent que s’ils devaient créer une entreprise, ils souhaiteraient le faire en milieu rural. »
Il y a comme une ambiance champêtre qui règne dans la conscience des Français quid du goût pour les grands espaces verts, les routes bien fluides à perte de vue, et la seule sensation d’une pollution réduite en ce début de 21è siècle !