COP26 : une note mitigée mais une possible accélération des actions pour le climat

La COP21 comme si c’était hier ! Jusqu’au 12 novembre 2021, le sommet international sur le climat COP26, à Glasgow, entend intensifier les initiatives permettant de répondre aux objectifs de l’accord de Paris signé en 2015 à l’issue de la COP21 et ceux des Nations unies en matière de changement climatique. La tâche est rude. Les représentants des pays du monde entier s’emmêlent les pinceaux. Ils triment à trouver des règles communes tant plusieurs enjeux industriels se cognent les uns contre les autres. La question du financement des dégâts dus au réchauffement de la planète ajoute son lot de tracas.

D’ici vendredi, ultime jour des négociations entre les Etats, l’accord de Paris pourrait trouver son application dès 2022 soit trois ans avant la date annoncée en 2015.

Selon le groupe de recherche Climate Action Tracker, les engagements pris d’ici 2030 pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, pourraient conduire à un réchauffement de 2,4 °C d’ici la fin du siècle. Plusieurs autres scénarios ont été mis sur la table des discussions une fois de plus, cette année. Dans tous les scénarios possibles, la limite de 1,5°C que les scientifiques estiment nécessaire pour éviter les effets les plus dévastateurs du changement climatique, est dépassée.

D’autant que la plupart des pays n’ont pas encore mis en œuvre les politiques à court terme ou la législation nécessaire à l’atteinte des objectifs, repoussant leurs actions à l’échéance fixée en 2015.

Ce sont les modes de production, les modes de consommation au quotidien qui doivent être impactés. Le message devient redondant. Notons la formule suivante à l’anglaise : « Climate change could push over 100 million people into poverty by 2030. We must adapt our economies and societies to prevent this and seize the opportunity for a more resilient future. »

 

 

Crédit photo : Capture d’écran de la page twitter de la COP26