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Jeux paralympiques Paris 2024, le cadre idyllique pour des athlètes sans « aucune limite »

Ce jeudi 29 août, le cadre est posé au premier jour de compétitions des Jeux paralympiques Paris 2024. Pendant onze jours, 4400 athlètes venus du monde entier porteurs d’un handicap vont disputer, selon leurs spécialités, en tout 549 épreuves dans vingt-trois sports : Basket fauteuil, Boccia, Cécifoot, Escrime fauteuil, Goalball, Para athlétisme, Para aviron, Para canoë, Para badminton, Para cyclisme sur route, Para cyclisme sur piste, Para équitation, Para powerlifting, Para judo, Para natation, Para taekwondo, Para tennis de table, Para tir à l’arc, Para tir sportif, Para triathlon, Rugby fauteuil, Tennis fauteuil, et Volleyball assis.

Les grands sites des J.O. Paris 2024 rouvrent peu à peu leurs arènes à l’instar de Paris La Défense Arena à Nanterre qui rempile avec la Para natation et le Stade de France avec le Para athlétisme. Les Invalides comptent former un décor à couper le souffle aux archers pour les épreuves de Para tir à l’arc. L’Arena Bercy reçoit le très attendu tournoi de Basket fauteuil. L’Arena Paris Sud dépeint trois disciplines paralympiques : la boccia, le para tennis de table et le goalball. Au Stade Tour Eiffel, le Beach volley des J.O. a laissé la place au cécifoot dont le début du tournoi débute le 1er septembre. A l’Arena Champ-de-Mars, place au Rugby fauteuil, et au Para judo. Bien d’autres sites offrent leur décor à ces Jeux paralympiques : le circuit de Para cyclisme sur route dont les départs et arrivées des athlètes se feront dans la ville de Clichy-Sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, du 4 au 7 septembre, sera déployé dans 14,2 km à travers un panorama de verdure longeant les bois.

Le cadre a été posé par Tony Estanguet, le président du Comité d’organisation des Jeux de Paris 2024 lors de la cérémonie d’ouverture qui a illuminé de mille feux la place de la Concorde, ce mercredi soir, dans une scène déployée autour de l’Obélisque de Louxor, où les 184 délégations sportives ont salué le public, où des artistes porteurs de handicaps comme le chanteur Lucky Love y ont exprimé leurs talents. Christine and The Queens, quant à lui, a livré une interprétation électrisante du classique d’Edith Piaf « non je ne regrette rien », accompagné sur la scène de danseurs handicapés époustouflants.

Le cadre ultime de cette cérémonie avec l’image des cinq allumeurs de la vasque paralympique restera gravé dans les mémoires. L’image du triathlète amputé d’une jambe, champion du monde et médaillé d’or à Tokyo, Alexis Hanquinquant et de la sprinteuse malvoyante, championne sur 400 mètres à Rio, Nantenin Keïta, accompagnés du champion sur 400 mètres à Tokyo et déficient mental, Charles-Antoine Kouakou, de la championne du monde en natation, atteinte d’une maladie rare à la jambe, Elodie Lorandi et du pongiste tétraplégique champion du monde et médaillé d’or à Tokyo, Fabien Lamirault, tous les cinq admirant la vasque montgolfière qui s’élevait dans le ciel de Paris.

Tony Estanguet a donc posé le cadre en s’adressant aux athlètes dans son discours officiel : « vous n’avez aucune limite : alors arrêtons de vous en mettre », et en parlant de ces Jeux paralympiques d’« Une révolution douce, mais qui va changer chacune et chacun d’entre nous en profondeur, pour toujours. Une révolution individuelle, mais avec une portée universelle. Un changement soudain : le 9 septembre, nous nous réveillerons différents. »

Reste à suivre les performances sportives de ces dix prochains jours, si les J.P. feront aussi bien que les J.O. où les athlètes Français se sont hissés à la 5è place du classement final remportant en tout 64 médailles dont 16 en Or !

 Crédits photo : Capture d’écran du site Olympics.com