J.O. Paris 2024 : Léa, une jeune volontaire au plus près des athlètes
Dans la lumière des athlètes et champions aux J.O. Paris 2024, il y a celles et ceux qui œuvrent dans l’ombre pour que les épreuves se déroulent dans les meilleures conditions : les volontaires bénévoles. Léa Wauthier, 21 ans, est étudiante à Meaux, en Seine-et-Marne, et pratique l’escalade à Montfermeil, en Seine-Saint-Denis. Elle a été choisie par le Comité olympique pour intervenir au site d’escalade du Bourget où les premières compétitions démarrent ce lundi 5 aout.
Pouvez-vous vous présenter ?
Je suis une grande passionnée de sport en tout genre. J’ai exercé plusieurs disciplines sportives depuis les catégories des plus jeunes. J’ai pratiqué notamment l’équitation durant huit ans. Je pratique l’escalade en compétition depuis l’âge de 7 ans et je me suis consacrée totalement à la grimpe depuis mon entrée au lycée. J’ai remporté des titres de vice-championne régionale en Bloc, Vitesse et Difficulté. Chaque année depuis mes 14 ans, je suis qualifiée au championnat de France. J’ai eu aussi l’opportunité de faire un stage d’une semaine au Japon, en 2019. D’autre part, ce sport a influencé mon choix pour mon futur métier : j’étudie actuellement en école de masseur-kinésithérapeute. Et j’aime passer tout le reste de mon temps dans les associations.
Pourquoi avez-vous choisi d’être bénévole dans le cadre de ces J.O. Paris 2024 ?
Je suis déjà bénévole au sein de mon club d’escalade où j’entraîne notamment des grimpeurs. Je veux pouvoir donner de mon temps à une plus grande échelle en participant à ces Jeux Olympiques. C’est aussi un moyen de pouvoir être au plus près des athlètes que j’ai toujours admirés et pouvoir les aider, à mon niveau, à réaliser de belles performances.
Quels sont vos missions et votre rôle ?
Je fais partie de l’équipe au service des athlètes. J’ai plusieurs missions : lors de la cérémonie d’ouverture, j’accueillais les athlètes à la sortie des bateaux avant leur arrivée sur la place du Trocadéro. Cette semaine, je suis affectée dans le site qui accueille les épreuves d’escalade. Je suis toujours au service des athlètes mais plus précisément au niveau du transit. Ce qui veut dire que j’accompagne et j’emmène les athlètes de la zone d’échauffement jusqu’au mur de la compétition. Je pense avoir été sélectionnée pour ce site selon mes affinités dans ce sport mais il y a aussi des bénévoles qui ne connaissent pas trop l’escalade, et cela fonctionne tout aussi bien.
Quel est votre journée type depuis le début des J.O. ?
Je n’ai pas spécialement de journée type. Je fais souvent ce que j’ai à faire dans ma journée tout en suivant les résultats des compétitions dès que je le peux en journée, et le soir. Je regarde à la télé les épreuves qui m’intéressent soit en direct soit en replay. Je cherche toujours à en apprendre un peu plus sur certains sports.
Qu’est-ce que l’escalade représente pour vous ?
Pour moi l’escalade c’est plus qu’un sport, c’est un moyen de pouvoir m’évader, évacuer les tensions du quotidien liées à mes études et à la vie en général. Mais surtout grimper me permet de me dépasser, et de créer du lien social avec le monde qui m’entoure. Je continuerai toujours à pratiquer l’escalade de haut niveau tout en gérant mes études et ma vie personnelle car j’y trouve un grand soutien moral.
Crédits photo : Capture d’écran site Olympics.com/fr