Encore des résidus toxiques dans certaines couches-culottes d’après des tests de l’institut national de la consommation
Selon une enquête publiée dans le magazine mensuel « 60 millions de consommateurs » ce jeudi, la plupart des douze marques de puériculture analysées fabriqueraient des couches-culottes contenant des résidus toxiques pour la peau des bébés. Une comparaison a été établie avec la précédente enquête publiée il y a un an et demi dans le même magazine et fait remarquer que la marque Pampers aurait amélioré la nature des composants de ses couches-culottes. Placée en deuxième position après la marque Joone, Pampers a été notée à 14,50 sur une échelle de vingt points.
Les marques ayant obtenu une bonne note dans la grille d’évaluation de l’enquête publiée en 2017, auraient cette fois été épinglés par les analyses de 2018. C’est le cas par exemple de Love & Green. Le fameux glyphosate, composant de certains pesticides, aurait été repéré dans les tests effectués par le Centre d’essais de l’institut national de la consommation. Sur son site internet officiel, la marque se défend en affirmant que « depuis avril 2018, elles (les couches) sont les seules certifiées par Ecolabel avec un voile en contact avec la peau 100% d’origine naturelle. » Ceci, sans apporter de réponse précise sur la traçabilité de ces produits dits « 100% d’origine naturelle. » Mais Love & Green précise réaliser « régulièrement des tests de toxicité » à travers des essais sur « plus de 250 substances. » Soucieux de leur image, les représentants entendent « continuer à travailler pour comprendre comment ce résidu infime a pu se retrouver dans nos couches. »