6è Journée mondiale d’appel au don de moelle osseuse
Le 19 septembre, la Journée mondiale 2020 du don de moelle osseuse veut redire combien il est vital de recruter chaque année 20 000 nouveaux inscrits sur le registre des donneurs. D’autant qu’en dehors de la fratrie, la compatibilité entre un donneur et un receveur est rare pour ce tissu graisseux situé dans certains os du corps humain. La sixième campagne de sensibilisation tente d’apporter une touche de légèreté à travers le message suivant : « Faire un don de moelle osseuse, on s’en fait une montagne, pourtant ce n’est pas si dur. »
La greffe de moelle osseuse offre un espoir de guérison aux personnes atteintes de maladies graves du sang comme les leucémies, les lymphomes ou encore la drépanocytose. La moelle osseuse est souvent confondue avec la moelle épinière et les modes de prélèvement de cellules de la moelle osseuse peuvent faire peur.
Viser les hommes et donneurs de moins de 35 ans
L’Agence de biomédecine, spécialisée dans les domaines du prélèvement et de la greffe d’organes, de tissus et de cellules, et les domaines de la procréation, de l’embryologie et de la génétique humaines, recense à ce jour 65% de femmes donneuses et 53% de donneurs de plus de 35 ans. Les hommes de moins de 35 ans sont particulièrement incités à s’inscrire sur le registre des donneurs volontaires de moelle osseuse. Deux comédiens soutiennent cette campagne d’appel aux dons initiée par l’Agence de biomédecine : Rayane Bensetti et Azize Diabaté. Sur fond d’humour et de légèreté, on apprend sur le site Dondemoelleosseuse.fr que Rayane a très mal vécu l’absence de séances de sport alors que pour Azize, « ne pas pouvoir manger un bon grec, salade, tomate, oignon » a été difficile à vivre. Sous forme de témoignages, ceux-ci racontent ce qui a été le plus « douloureux » pour eux ces derniers mois. Et finalement, ceux-ci confirment que ce qu’ils ont vécu est sans doute bien plus difficile que de donner sa moelle osseuse ! Dans 75% des cas, le don se fait par prélèvement dans le sang et il se planifie entre un et trois mois à l’avance.
Crédit photo : Extrait du Communiqué de presse de l’Agence de biomédecine
