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Répartition des tâches au foyer : vers un début de prise de conscience?

46% des hommes se sentent responsables du ménage au sein du couple
92% des femmes déclarent que ce sont elles qui en assument la charge

Partant du constat de l’inégale répartition des tâches ménagères, les résultats d’une étude inédite OpinionWay pour La Boulangère* démontrent la différence de perception entre les hommes et les femmes sur ce sujet…souvent synonyme de discorde.

POUR 61% DES FRANÇAIS EN COUPLE, LES TÂCHES DOMESTIQUES PEUVENT ÊTRE UN SUJET DE TENSION AVEC LEUR PARTENAIRE.

CE QUE PENSENT LES FEMMES VS CE QUE PENSENT LES HOMMES
Près d”une femme sur deux considère que son conjoint ne s’occupe pas suffisamment des tâches domestiques
Les hommes ont majoritairement le sentiment d’en faire assez : 46% des hommes en couple disent avoir le sentiment d’être responsables du ménage chez eux

92% des femmes mariées, pacsées ou en concubinage déclarent gérer elles-mêmes le linge sale
20% des hommes en couple disent le faire eux-mêmes  

76% d’entre elles déclarent être celle qui passe le plus souvent le balai ou l’aspirateur
39% assurent être celui des deux qui passe le balai ou l’aspirateur le plus souvent 

95% des mamans s’estiment responsables des enfants
81% des papas s’estiment responsables des enfants

LES FEMMES S’OCCUPENT EN MAJORITÉ DES CORVÉES D’ENTRETIEN DE LA MAISON ET DE L’ÉDUCATION DES ENFANTS
C’est le cas en tous cas pour 9 tâches domestiques sur 10. Pour certaines d’entre elles, les hommes se désengagent largement, préférant laisser les femmes s’en charger. Ainsi, près d’un homme sur cinq en couple ne passe pas l’aspirateur parce qu’il pense que sa femme préfère le faire (18%) et près d’un tiers donne la même raison pour la gestion du linge sale (30%). Sortir les poubelles est la seule tâche ménagère qui semble être l’apanage du genre masculin.

LA CHARGE MENTALE PÈSE SUR LES FEMMES
57% des femmes pensent qu’une implication plus grande des hommes améliorerait leur bien-être mental et 59% leur bien-être physique.
57% des femmes en couple culpabilisent de ne pas toujours suffisamment s’occuper des tâches domestiques et de l’autre, 58% de trop s’en occuper. Cette ambivalence, cette impression de faire à la place de l’autre mais en même temps de se réfréner, caractérise la charge mentale qui pèse sur les femmes.
Du côté des hommes en couple, 61% culpabilisent de ne pas en faire assez.

UNE RESPONSABILITÉ PARTAGÉE
Verdict : une bonne moitié des répondants estime que femmes et hommes s’impliquent autant dans le bon fonctionnement du foyer. Cependant, on observe une conception traditionnelle des préoccupations de chacun, ainsi qu’un décalage entre la perception des femmes et celle des hommes. Certaines tâches demeurent le « privilège » des femmes… Sous la pression, les femmes ont tendance à en faire toujours plus pour montrer qu’elles sont épanouies dans leur vie d’épouse comme de mère, dans la sphère professionnelle comme personnelle.

VERS UNE « DÉMOCRATIE INTIME »
Dans un monde mouvant, les rôles deviennent de plus en plus interchangeables, notamment quand le couple se sépare ou dans les familles recomposées. Les hommes vivent des périodes de « célibat », durant lesquelles ils s’occupent seuls de leurs affaires, tandis que certaines femmes renoncent à être des fées du logis.
Les conditions semblent donc réunies pour tendre vers une « démocratie de l’intime », fondée sur la qualité du lien, de la communication, de l’estime de soi et du respect de l’autre. Il s’agit de négocier pour prendre sa place, tout en faisant de la place à sa moitié, malgré les freins qui demeurent.
Aujourd’hui, des alternatives apparaissent, des solutions se dessinent, des engagements se prennent. Des femmes disent leur burn out, constatent qu’elles font fausse route, qu’il suffit de lâcher prise, de ne pas être parfaites. Des hommes, parfois plus que virils, s’excusent et font leur mea culpa, évoquent pour certains leur sentiment d’être pris au piège. Et l’on se prend à rêver au jour où la société tout entière se mobilisera dans ce sens.
Derrière la campagne #285excuses se cache une grande opération de sensibilisation et un objectif : recréer du lien, de l’estime de soi et du respect de l’autre au sein du couple. Pas moins de 285 hommes ont accepté l’invitation de la marque s’excusant dans autant de films, directement auprès de leurs femmes, de ne pas prendre leurs responsabilités dans la vie domestique familiale. A travers l’interpellation des femmes de chaque protagoniste et leurs anecdotes, c’est chacun d’entre nous qui est concerné.

LA BOULANGERE, UNE MARQUE INNOVANTE ET VISIONNAIRE
Complice des femmes et accompagnant des millions de Français au quotidien, La Boulangère ne cesse d’innover pour proposer des pains, des brioches et des viennoiseries à la fois sains, généreux, gourmands et pratiques, afin de leur faciliter la vie. En tant que marque ancrée dans son époque, elle a bien compris les nouveaux enjeux de la vie moderne, ainsi que les attentes de ses consommateurs pour tous les moments et usages. Consciente de sa responsabilité sociétale, La Boulangère est la première marque française à s’engager en faveur d’une répartition plus équitable des tâches ménagères dans la campagne de sensibilisation #285excuses. Et si, dans quelque temps, nous observons des changements de comportements, La Boulangère sera fière d’avoir contribué à rendre le monde meilleur.

 www.laboulangere.com

*« Les Français et la répartition des tâches domestiques », étude réalisée en ligne le 17 et 18 mai 2017 par OpinionWay pour La Boulangère auprès d’un échantillon de 1 009 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence. Toute publication totale ou partielle doit impérativement utiliser la mention complète suivante : « Sondage OpinionWay pour La Boulangère ».